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Loi_langues_regionales_Molac
Paul Molac ha Jean-Michel Blanquer er Breujoù d'an 13 a viz C'hwevrer 2020. ©Assemblée Nationale

Kevre Breizh exhorte les élus à un vrai travail collectif

Proposition de loi Molac sur les langues régionales

15/02/2020

Kevre Breizh, dont Diwan est membre, a publié un communiqué de presse suite au vote à l’Assemblée Nationale de la proposition de loi de Paul Molac sur les langues régionales.

Kevre Breizh se félicite des avancées obtenues en première lecture par la proposition de loi Molac à l’Assemblée Nationale. Les langues régionales sont introduites au code du patrimoine malgré l’opposition du groupe LREM. Les traductions en langue régionale dans la signalétique publique des bâtiments et des voies et des divers modes de communication sont reconnues légalement. Les signes diacritiques des langues régionales, concernant notamment le prénom de Fañch, sont clairement autorisés dans l’état civil.

Toutefois aucun article concernant l’éducation n’a été retenu. Le ministre Blanquer s’est opposé à tout progrès dans le domaine de l’Éducation. Il utilise des arguments spécieux pour s’opposer à la généralisation de l’enseignement des langues régionales : ce qui est légal en Corse serait contraire à la Constitution ailleurs. Comprenne qui pourra. Contrairement à toute réalité, qui montre une chute des effectifs des élèves en langue régionale, le ministre vante sa réforme du lycée et du bac qui permettrait de recruter des enseignants bien formés. Mais est-il utile de former des enseignants de langue régionale, donc de suivre cette « spécialité », si sa dévalorisation pour l’ensemble des élèves au baccalauréat, notamment par rapport aux langues de l’Antiquité, les dissuade de suivre cet enseignement. A deux voix près, l’enseignement immersif n’a pas été validé dans l’enseignement public. Aucune évolution non plus pour le soutien des écoles associatives en immersion. Il reste, en matière d’éducation, un véritable sentiment d’archaïsme et de gâchis par rapport aux générations futures et à leur ouverture sur leur culture et la diversité du monde.

Néanmoins, le texte final a été adopté à l’unanimité, ce qui est un aspect positif.

Kevre Breizh tient à rappeler qu’au-delà de la sauvegarde d’un patrimoine linguistique vivant qui est l’essentiel, l’accès pour tous à la langue régionale, la possibilité de la pratiquer au quotidien est un droit culturel et humain fondamental, reconnu par différentes conventions internationales que la France a pourtant ratifiées. Il s’agit là d’un enjeu de démocratie.

Kevre Breizh exhorte donc les élus bretons à travailler collectivement, en abandonnant leurs oppositions politiciennes et sujétions partisanes dont les associations et citoyens ont assez, pour un véritable statut des langues de Bretagne et des langues dites « régionales » de France. Les associations qui oeuvrent en ce sens depuis des décennies y sont prêtes.

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